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Aristote

Résumé
La sensation est la base de la connaissance. « Sans elle nous ne connaissons rien, pas même les principes universels et fondamentaux, car ils ne sont pas des données intellectuelles innées, mais ils sont saisis dans toute perception : ils sont universels parce que ce sont les principes de réalité » (Millet 1997). Aristote écrit « le sens est réceptif des formes sans leur matière ». Percevoir c'est recevoir par les organes des sens les effets des choses. Par exemple, un arbre a une forme matérielle, il existe sans nous. Lorsque je le reçois par mes sens (oeil, oreille...), il a un mode d'existence différente. De matériel dans la chose il devient spirituel en nous, mais c'est la même chose sensible (Saint Thomas d'Aquin). En d'autres termes, les données sensibles sont nécessaires. Elles résultent des propriétés réelles des choses. Ces propriétés causent dans nos organes sensoriels des effets, qui nous communiquent les formes sensibles des choses, sans la matière réelle de celle-ci. Par exemple, voir une pierre ce n'est pas l'avoir dans l'oeil ! Ce sont ses qualités sensibles (couleur, polie...) que je reçois.
Lu par : Jean Frey
Durée: 6h. 26min.
Édition: Paris, Bordas, 1987
Numéro du livre: 15220
ISBN: 9782040167493
Collection(s): Pour connaître
CDU: 100

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Durée : 6h. 18min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, son seuil mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d'épuisement et d'érosion de soi. Cette épreuve est celle de la fin du courage. Comment convertir le découragement en reconquête de l'avenir ? Notre époque est celle de l'instrumentalisation et de la disparition du courage. Mais ni les démocraties ni les individus ne peuvent en rester à ce constat d'impuissance. Nul ne résiste à cet avilissement moral et politique. Il s'agit de surmonter ce désarroi et de retrouver le ressort du courage, pour soi, pour nos dirigeants si souvent contre-exemplaires, pour nos sociétés livrées à une impitoyable guerre économique. Le plus sûr moyen de s'opposer à l'entropie démocratique reste l'éthique du courage et sa refondation comme vertu démocratique. Dans cet essai enlevé, Cynthia Fleury rappelle qu'il n'y a pas de courage politique sans courage moral et montre avec brio comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l'individuel et le collectif. Car si l'homme courageux est toujours solitaire, l'éthique collective du courage est seule durable.
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Résumé:Depuis ses origines, l'humanité est en quête d'une réponse face au mystère de la mort. Que deviennent les morts ? Peut-on garder un contact avec eux ? Les morts peuvent-ils nous voir ? Que deviendra l'amour qui liait deux êtres ? Que deviennent ceux qui ont fait le mal durant toute leur vie ? Que deviendra notre corps ? Ces questions et beaucoup d'autres sont toujours neuves, parce qu'elles se posent à chacun. Avec simplicité, le Père Jean Civelli relit d'une manière renouvelée ce que nous disent la Bible et une foi chrétienne débarrassée des images parfois effrayantes de l'au-delà. Il essaie de donner des réponses qui s'enracinent d'une part dans la condition actuelle de l'être humain, dans toutes ses dimensions, en particulier dans sa relation au monde matériel, au cosmos tout entier, que l'humanité est appelée à dominer par la puissance de l'amour
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Lu par : Marion Duboc
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Résumé:Des conseils, inspirés par la sagesse chinoise, afin de ne pas se laisser envahir par le mental, bien se conduire, oser être soi, cultiver les bonheurs simples et vivre en harmonie avec les autres.
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:Vivre sa spiritualité au quotidien ? Pour l'auteur, il n'existe pas de spiritualité authentique si elle n'est pas au quotidien. Vécue dans le bureau ou à l'usine, le supermarché ou la cuisine, les conflits... et aussi ses joies. Partant d'une expérience spirituelle personnelle, l'auteur souligne l'existence de lois spirituelles sur lesquelles chacun peut totalement se reposer et dont la plus élevée est l'amour inconditionnel, qu'il importe de pratiquer à l'égard de soi autant que des autres. C'est donc une spiritualité de tous les instants, une spiritualité pour tous, qui n'a pas besoin - mais ne rejette pas non plus - de temples, ni de lieux sacrés, ni de circonstances particulières pour s'exprimer et se vivre : être spirituel devient un état de conscience, une manière d'être. A travers " Le simple Art de bénir ", Pierre Pradervand nous fait retrouver le sens originel de la bénédiction, en dehors de toute doctrine religieuse, et nous propose de poser un nouveau regard sur le monde et ceux qui nous entourent.